10 fonctionnalités méconnues de Screaming Frog

En tant que consultant SEO, l’utilisation d’outils avancés est indispensable pour mener des audits approfondis et mettre en place des stratégies efficaces. Screaming Frog est aujourd’hui un logiciel incontournable dans l’arsenal d’un professionnel du référencement. Connu principalement pour son analyse de crawl, cet outil offre bien plus de fonctionnalités méconnues mais tout aussi puissantes.

Ces fonctionnalités permettent de gagner du temps, d’améliorer la précision des audits et de fournir des recommandations stratégiques précises. Voici un tour d’horizon de 10 fonctionnalités méconnues de Screaming Frog qui peuvent changer votre approche SEO ou vous faire gagner de précieuses secondes.

Ce que vous allez découvrir dans cet article :

• 10 fonctionnalités de Screaming Frog qui vous permettront d’optimiser vos audits SEO comme jamais auparavant.
• Comment automatiser vos analyses SEO et générer des rapports dynamiques grâce à l’intégration de Screaming Frog avec Looker Studio.
• Des astuces pour identifier et corriger des erreurs comme les fautes d’orthographe, les contenus dupliqués et les traces de Lorem Ipsum.
• Des techniques avancées pour exploiter les microdonnées et améliorer la visibilité de vos pages dans les résultats de recherche.
• La puissance des extractions personnalisées pour obtenir des données spécifiques de n’importe quelle page web.

1. Extractions Personnalisées

L’extraction personnalisée de Screaming Frog est un atout majeur pour les analyses spécifiques. En utilisant des sélecteurs XPath ou CSSPath, vous pouvez extraire des données précises de n’importe quelle page web. Que ce soit pour récupérer des balises spécifiques, des prix, des disponibilités de produits, des fils d’ariane, ou des zones de texte, cette fonctionnalité permet de scraper et analyser des éléments critiques pour l’optimisation SEO.

Par exemple, vous pouvez extraire le nombre de produits présents dans une catégorie d’un site e-commerce pour être alerté plus facilement lorsqu’une catégorie n’a plus de produits disponibles. Vous pouvez également identifier les catégories avec un nombre trop important de produits, ce qui peut-être un signal pour envisager la création de nouvelles sous-catégories.

Voici d’autres XPath « génériques » que vous pourrez utiliser :

• Récupérer les balises h2 : //h2/text()
• Récupérer les balises h3 : //h3/text()
• Récupérer la date de dernière modification de l’article : //meta[@property=’article:modified_time’]/@content
• Récupérer l’auteur d’un article : //meta[@name=’author’]/@content
• Récupérer l’ID du Google Tag Manager : //script[contains(text(),’googletagmanager.com/gtm.js?id=’)]/text()
• Extraire (Scraper) un numéro de téléphone : //a[starts-with(@href, ‘tel:’)]/@href
• Extraire (Scraper) une adresse email : //a[starts-with(@href, ‘mailto:’)]/@href
• …

Au delà de ces XPath génériques, la vraie puissance de la fonctionnalité d’extraction personnalisée, est surtout de pouvoir scraper des informations sur-mesure, propres à chaque site.

Pour récupérer facilement le XPath d’une information, il suffit de :

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David Groult
Head of SEO chez Noiise