La déferlante de l’Intelligence Artificielle avec ChatGPT comme outil le plus emblématique, a transformé la création de contenus en 2023. La rédaction web est directement impactée par la simplicité déconcertante qu’apporte l’IA, et les possibilités qu’offrent les outils, gratuits ou accessibles à moindre frais. L’IA permet de rédiger, relire, corriger et optimiser des textes. Vous avez à votre portée un rédacteur, un correcteur et un responsable d’édition. Rien que ça.
Déjà, sur les réseaux sociaux, de nombreux éditeurs de sites se vantent de produire des centaines voire des milliers de contenus chaque jour, et automatisent même leur process avec les API. Les PBN montés à la main - ou avec du content-spinning - c’est mort. Maintenant, on connecte Open AI avec WordPress via Automa ou Make, et on envoie la soudure. Mais pour de nombreuses entreprises, éditeurs plus modestes ou simples blogueurs avertis, le frisson de la production de textes à grande échelle n’est pas utile. Pire, s’imaginer en magnat de la rédaction donne le vertige.
Vous n’avez pas besoin de balancer sur le web 50, 500, 5000 ou 50 000 articles / jour. Pour vous, peut-être, ce qui est le plus utile et le plus facilement actionnable, c’est d’utiliser l’IA pour (re)lancer votre blog. Vous savez, celui que vous avez laissé en sommeil en 2019. C’est ce que je vous propose d’explorer ici, avec une méthode pour pouvoir générer 1 article / semaine (environ 50 articles sur une année), en seulement 5 jours de travail. Une semaine pour tout écrire et planifier, on y va.
Prérequis : je détaille ici une stratégie qui concerne le CMS WordPress, qui nécessite d’utiliser ChatGPT, Open AI Playground, Google Sheets, Google Docs ainsi que des extensions (gratuites).
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Jour 1 – la stratégie et la liste des articles
On débute ce marathon de production de contenu par poser les bases. Dans l’exemple que je vous propose, qui est un cas réel, les articles sont destinés à une cliente qui intervient dans le domaine de la rénovation de bureaux et l’aménagement d’espaces professionnels. En amont, je lui ai demandé de me fournir une liste des mots clés qui décrivent son activité. On ne parle pas ici de mots clés pertinents aux yeux de Google, mais bien de mots clés qui sont liés à son business.
Sans surprise, la plupart n’ont pas de volume de recherche connu. Ou un volume résiduel. Mais, et c’est là la toute première étape, je consulte les serp pour ces requêtes qu’elle me suggère, et je retiens les sites qui ressortent. Je lui demande en parallèle de me valider une liste des concurrents – connus ou non – qui va me servir.
On fait couler le premier café du lundi, et on enchaîne avec le premier outil.
Je passe sur Haloscan pour utiliser la fonction Site Explorer. Les 10 sites que j'ai consigné sont alors étudiés, et je me plonge dans le Top 5 des mots clés organiques de chacun. Je confectionne ma propre liste de mots clés que je juge pertinents, en exploitant les requêtes sur lesquelles les concurrents rankent déjà.
- Je m’efforce de penser comme un client en identifiant les termes qu'ils pourraient utiliser pour trouver des produits ou services. Des mots techniques, des termes rares ? Je prends.
- J’analyse les mots-clés utilisés par les concurrents qui sont systématiquement présents. Ils peuvent cacher un sujet fondamental, un vivier de trafic fort. En l’occurrence, là je découvre des décrets et des normes pour lesquels il existe un besoin d’information important.
- Je choisis des phrases spécifiques ou des groupes de mots clés détaillés qui attirent un trafic plus pertinent et avec un degré de concurrence plus faible. La longue traîne, ce classique.
Geoffroy Barre
Rédacteur web augmenté @ GB Médias