Nous utilisons tous la Google Search Console (GSC) au quotidien. Cet outil, fourni par le moteur de recherche, regorge d’informations qui sont à première vue faciles à lire et à comprendre. Pourtant, bon nombre d’indicateurs sont assez complexes et une incompréhension peut nous faire prendre de mauvaises décisions ou paniquer inutilement. Nous vous proposons dans cet article un décryptage de quelques un des indicateurs et des astuces pour utiliser au mieux cet outil.
Domaine ou préfixe de l’URL : faites le bon choix
Tout commence par l’ajout de votre propriété dans la GSC. Très souvent, nous choisissons assez rapidement entre « domaine » ou « préfixe de l’URL » sans avoir conscience des répercussions. Pour être même tout à fait honnête, le choix est souvent diligenté par les méthodes de validation.
Le domaine
Le domaine couvre le « root domain ». Si vous préférez, cela couvre tout autour du nom de domaine ! Le http, le https, les www, les sous-domaines … etc.
C'est une option très pratique pour suivre un domaine dans son intégralité, mais elle devient vite insupportable dès que l’on a des sous-domaines ou des répertoires par langue. La lecture des rapports devient un vrai casse-tête ! Si vous avez un site marchand et un sous-domaine pour les franchises, les requêtes des franchises vont se mélanger avec les requêtes du e-commerce, cela va vous obliger à filtrer, et comme les options de filtre sont réduites, vous allez être rapidement agacé(e) par ce mélange.
A noter : il existe une différenciation entre une propriété de domaine qui est définie sans protocole ni chemin d’accès précis (exemple : monsite.com ou franchise.monsite.com) et une propriété au niveau du domaine qui, elle, contient le protocole (exemple : https://monsite.com ou https://franchise.monsite.com)
Les propriétés au niveau du domaine sont de fait des propriétés avec préfixe de l’URL.
Le préfixe de l’URL
Le préfixe de l’URL est, lui, propre au FQDN (Fully Qualified Domain Name) plus son protocole (https, http...).
Si vous créez une propriété https://www.monsite.com vous n’aurez pas d’informations sur http://www.monsite.com.
A fortiori, si vous créez une propriété https://franchise.monsite.com vous n’aurez que les informations concernant le site des franchises.
Conseil : créer une propriété « Domaine » pour surveiller la santé globale de votre domaine et créer des propriétés « Préfixe de l’URL » en fonction de vos besoins spécifiques.
Les propriétés parentes
Si vous avez validé une propriété avec un jeton (fichier HTML, balise meta de vérification, etc.), vous pouvez ensuite ajouter des propriétés parentes facilement, sans avoir à « revalider ».
Les propriétés se présentent dans ce cas les unes sous les autres, classées par ordre alphabétique.
Présentation des propriétés validées avec le même jeton
Chaque propriété est ensuite indépendante, mais si vous supprimez le jeton de validation de la propriété parente, les propriétés enfants ne seront plus validées non plus.
À noter : vous pouvez faire jusqu’à 1000 propriétés par compte.
Source : https://support.google.com/webmasters/answer/34592
Les utilisateurs : source de danger !
Comme souvent dans les outils que l'on utilise à plusieurs, l’ajout des utilisateurs et le choix de leurs droits est fait rapidement, sans avoir réellement conscience des impacts.
Pour rappel, voici les différents statuts possibles dans une propriété
- Propriétaire validé ;
- Propriétaire délégué ;
- Utilisateurs avec accès complet ;
- Utilisateurs avec accès limité ;
- Associé.
Quand vous donnez des droits à une société externe, avec un accès limité – jusque-là tout va bien.
Les problèmes sont souvent liés aux propriétaires. Il est fréquent que l’agence qui a réalisé le site ou l’agence SEO s’occupent de la création de la propriété et deviennent de fait « Propriétaires validés » puisque ce sont elles qui ajoutent le jeton de validation depuis leur compte.
Elles ajoutent ensuite le « vrai propriétaire » (l'éditeur) du site qui devient de fait « propriétaire délégué ». Il suffit alors de changer d’agence pour s'apercevoir que vous n’avez pas la main sur la propriété de votre propre site…
Cette situation se produit aussi lorsque le « propriétaire validé » quitte l’entreprise ou même plus simplement quand on a supprimé le compte Google correspondant. On se retrouve alors avec une propriété sans propriétaire !
Cette situation est fréquente, mais elle se règle facilement. Il suffit de créer une nouvelle propriété depuis un nouveau compte (légitime cette fois-ci) et de revalider avec un jeton. Vous aurez donc dans le compte deux propriétaires validés et vous pourrez supprimer l’ancien.
Suppression d'un propriétaire
Les utilisateurs avec accès complet
Ces utilisateurs ne sont pas sans danger non plus. Ils ont la main sur des options comme la suppression des pages, pour ne citer que cela.
Une simple anecdote pour vous démontrer le danger : un client nous a appelé pour nous expliquer que son site avait disparu pour une partie de son catalogue.
Après les investigations classiques (noindex, robots.txt etc. …) et de nombreuses autres, nous avons constaté dans la GSC, la demande de suppression du répertoire entier. « Camouflée » à la suite d’une liste de fichier PDF sans importance…
Vraisemblablement un ancien employé indélicat !
Nous ne pouvons donc que vous conseiller de vérifier régulièrement les utilisateurs et les droits accordés pour ne pas vous retrouver dans des situations « complexes », et de créer une politique interne de gestion des droits documentée.
À noter : vous pouvez ajouter 100 utilisateurs au maximum par propriété.
Source : https://support.google.com/webmasters/answer/7687615?hl=fr&authuser=2&ref_topic=9455938
Les associations
Souvent inexploitées, les associations permettent de remonter des informations de votre propriété vers d’autres services Google.
À noter : L’association se fait depuis le service que vous souhaitez « brancher » et vous pouvez uniquement les supprimer depuis la Google Search Console.
Liaison Google Analytics
Depuis Google Analytics, vous pouvez créer une association avec la Google Search Console. Cela vous permettra de remonter les informations du rapport Performance directement dans Google Analytics et de les coupler avec vos objectifs ou vos conversions. Ce qui représente un gain de temps non négligeable.
À noter : dans les associations, vous trouverez quelle propriété est utilisée pour Google Search Insight.
Association Analytics
Pour changer la vue utilisée pour les Insights, vous devrez vous rendre dans Google Analytics et supprimer l’association concernée.
Liaison Google Ads
Pensez également à associer votre compte Google Ads avec votre Search Console. Cette association vous permettra de comparer vos résultats naturels et vos résultats sponsorisés. Vous pourrez ainsi identifier de nouveaux mots-clés pour vos campagnes par exemple.
Source : https://support.google.com/google-ads/answer/3097241
Moins connu, vous pouvez également ajouter des associations avec les services suivants :
- Chaîne YouTube (toujours dans la documentation, mais à priori plus accessible) ;
- Application Play Console ;
- Projet Console Actions ;
- Chrome Web Store.
Source : https://developers.google.com/search/blog/2021/02/search-console-associations?hl=fr
Dernier détail sur cette première partie de création de propriété, vos paramètres utilisateurs : quand vous faites des recherches sur des requêtes correspondant à des propriétés que vous avez dans votre console, Google affiche un bloc avec des informations dans la SERP.
Ceci est parfois problématique quand vous faites une démonstration en écran partagé et que vous avez le bloc avec le nom d’un de vos clients qui apparait 😉
Affichage extrait GSC dans la SERP
Depuis la SERP, vous pouvez gérer cet affichage en cliquant simplement sur les 3 points :
Gestion affichage depuis la SERP
Et, vous pouvez également le faire depuis votre compte dans la Search Console en choisissant par propriété :
Activation de la GSC dans les résultats de recherche
Les rapports de la Google Search Console
Maintenant que vous avez tout le nécessaire pour créer des propriétés utiles et en adéquation avec les sites que vous suivez, passons aux rapports. Il y a quelques petites informations à connaître pour avoir une lecture éclairée de tous ces éléments.
Informations générales sur les données
Délai
Quand vous venez de créer une toute nouvelle propriété, comptez jusqu’à une semaine pour que les données apparaissent. Si la propriété était déjà existante (changement de propriété, ajout d’un utilisateur …) la GSC se met à jour presque instantanément.
À noter : si au bout d’une semaine, vous n’avez aucune donnée dans la section « Performance », c’est peut-être que votre site n’a pas encore généré d’impressions depuis la SERP.
Échantillonnage
Tous les rapports sauf « couverture d’index » et le rapport sur les « pages vidéo » sont échantillonnés. Les rapports ne couvrent donc qu’une partie des URL de votre site ! Inutile donc de stresser si une de vos pages est absente. Google sélectionne des URL « représentatives » d’un groupe plutôt que de vous fournir la liste complète de toutes vos URL.
Confidentialité
Une partie des requêtes dans le rapport performances ne sont pas affichées. Les requêtes avec de trop petit volume d’impressions, les données personnelles ou sensibles n’apparaissent pas dans le rapport.
À noter : en raison des limites internes de la Google Search Console, Google n’affiche que les lignes principales dans les rapports.
Dédoublonnage
Prenez en compte également le fait que les données sont dédoublonnées.
À noter : c’est particulièrement intéressant de le savoir pour les rapports sur les liens.
Agrégation
Le rapport « Performance » agrège les données par propriété ou par page si vous travaillez avec un groupe de pages.
À noter : ce sont ces différents traitements de données qui amènent des questions comme :
« Mais pourquoi le total de mon tableau n’est pas égal au total des lignes de mon tableau ? »
« Mais pourquoi le total de mon graphique n’est pas égal au total des lignes de mon tableau ? »
Ou encore
« Pourquoi je n’ai pas les mêmes informations dans Google Analytics ? »
Fuseau horaire
Plus méconnu, les rapports de « Performances » sont affichés selon l’heure locale de la Californie : soit 9 h de décalage horaire ! Si cette information vous parait anodine à première vue, dans certaines situations, cela peut vous éviter des sueurs froides. N’oubliez pas que Google Analytics est, lui, calé sur le fuseau horaire de votre compte utilisateur.
Consolidation des données
Les données sont en général consolidées en moins de trois jours. Dans l’attente de ce délai, les données « préliminaires » peuvent encore évoluer. Elles sont précisées dans le graphique en passant la souris dessus.
Annotation données préliminaires
Rapport de performance
S’il est un rapport que nous connaissons tous par cœur, c’est bien celui-ci ! Nous passons des heures à analyser les données et nous en faisons un outil d’aide à la décision pour choisir les requêtes, les pages à optimiser. Pour autant, sans avoir lu en détail la documentation, nous faisons facilement des erreurs de lecture de ces données.
Le graphique
Les données sont agrégées par propriété. D’où l’intérêt de choisir avec soin la ou les propriétés.
Le tableau
Les données sont agrégées par propriété également.
À noter : si vous filtrez par page, les données sont agrégées par page dans le tableau et dans le graphique.
Différence de données entre le graphique et le tableau
Il est fréquent que les deux n’indiquent pas les mêmes totaux.
Voici les 3 raisons les plus fréquentes :
- Le nombre de lignes maximal dans le tableau est de 1000 : il se peut que certaines n’apparaissent pas.
- La confidentialité des données peut amener à la suppression de certaines lignes.
- Dans le rapport « pages », le tableau remonte les données des pages et le graphique de la propriété. Il faut sélectionner une page pour que le graphique donne les informations de la page.
Vue requêtes
Pour rappel, les requêtes anonymisées sont incluses dans le graphique mais pas dans le tableau et dès que vous appliquez un filtre sur les requêtes, elles ne sont plus comptabilisées dans le graphique.
Vue page de résultats
Cette vue nous donne les données de l’URL canonique des pages. Il est assez fréquent que malgré des URL canoniques dans le code source, Google décide de les afficher. Pour autant, l’impression ou le clic seront attribués à l’URL canonique de la page.
Exemple :
Exemple de résultat dans la SERP
La page affichée est :
Qui intègre une balise canonical vers :
C’est donc la seconde qui se verra attribuer l’impression et le clic.
À noter : parfois Google choisit une canonical seul 😉
Vue pays et appareils
Les deux correspondent au pays de provenance de la recherche et à l’appareil utilisé par l’internaute.
À noter : si vous avez fait une propriété pour votre version mobile, vous ne pourrez surement pas faire de comparaison entre les appareils.
Type de recherche
Ce sont les données correspondant aux onglets de la recherche sur le moteur et non pas aux images ou aux vidéos qui pourraient s’afficher dans l’onglet « tous ».
Différents onglets de recherche
Vue apparence dans les résultats de recherche
Il existe 23 types d’apparences de recherche différents qui peuvent apparaitre dans ce rapport. La grande majorité est liée aux résultats enrichis (FAQ, Howto, produits, recettes …). Certains sont liés à la technique (AMP, bonne expérience sur la page).
Vue par dates
Cette vue vous permet de voir vos données par jour, en gardant à l’esprit que les dates sont sur le fuseau horaire de la Californie et que seuls les jours complets sont inclus (de minuit à minuit).
Les données de performance
À première vue, ils sont simples, mais les règles de calcul sont très précises.
Les impressions
Une impression est comptabilisée quand votre page est apparue dans la partie visible des résultats de recherche. Si votre page apparaît dans un carrousel, par exemple, l’internaute doit faire défiler celui-ci pour qu’une impression soit comptabilisée.
Même chose pour les pages de résultats sans pagination : il faut que l’internaute fasse défiler les résultats jusqu’à ce que votre résultat soit visible dans la fenêtre de son navigateur.
À noter : si l’internaute fait défiler la page de résultats dans un sens puis dans l’autre, une seule impression est prise en compte.
N’oubliez pas non plus que les données sont agrégées par propriété, si votre site apparaît plusieurs fois dans la page, cela ne compte qu’une impression, il faudra aller voir le rapport par pages pour voir « toutes les impressions ». Même chose si une même page apparaît plusieurs fois dans la même recherche, elle ne sera comptée qu’une fois.
Les clics
C’est presque le plus simple ! Un clic, c’est un internaute qui clique et qui quitte la recherche de Google. S’il revient de suite et clique à nouveau sur le même résultat, cela ne compte qu’un clic. S’il clique pour affiner sa recherche, le clic n’est pas encore pour votre site puisqu’il n’a pas quitté la recherche de Google. S’il clique sur un autre lien (pour le même site), cela comptabilise un autre clic.
Les positions
Un vrai casse-tête ! Une position est une page qui a eu une impression et qui a un lien. (Une vignette sans lien, par exemple, ne compte pas comme une position).
Vu la complexité des pages de résultats, Google nous remonte donc une position approximative.
La position est calculée de haut en bas dans la première partie de la page puis de haut en bas dans la seconde partie de la page.
La base du calcul des positions – source Google
La position moyenne est calculée en prenant en compte la position la plus haute.
Exemple : Si votre site apparait en 2, 3 et 5 sur une requête et en 1ᵉʳ sur une autre, la position moyenne est calculée avec les deux meilleures positions. Ici 2 et 1, ce qui nous donne une position moyenne de 1,5.
Voici un récapitulatif des cas particulier les plus courants :
Type de résultat | Clic | Impression | Position |
Liens bleus | Clic sur le lien (hors cache) |
Standard | Standard |
Discover | Clic sur la fiche | Impression de la fiche | Pas de position |
Extrait optimisé (Position 0) |
Clic sur le lien | Standard | Standard 1 et pas 0 |
Carrousel | En fonction du type de contenu | Impression de l’élément du carrousel | Position du carrousel entier |
FAQ | Clic sur le lien (pas sur le développement de la FAQ) | Impression de l’élément lors du développement | Standard |
Pour les images, vidéos et applications :
Type de résultat | Clic | Impression | Position | URL |
Images
Page de recherche |
Clic sur lien | Standard (une seule impression par page même si plusieurs images sont affichées) |
Standard
Position de l’image ou du bloc image |
URL de la page qui héberge l’image |
Images onglet images |
Clic sur le lien | Vue de la vignette, ou de la vignette élargie
(1 seule impression par image) |
Standard ( de droite à droite puis de haut en bas) |
|
Vidéos
|
Clic sur le lecteur | Standard | Standard
|
Action.url |
Application | Clic vers le store | Standard | Standard | URL racine de l’appareil sans le préfixe app//package |
Le CTR (taux de clic)
C’est simplement le rapport entre les impressions et les clics (nombre de clics divisé par nombre d’impressions).
Comme vous pouvez le constater, c’est le rapport que nous utilisons sûrement le plus fréquemment et c’est de loin le plus complexe. Il y a de nombreux cas particuliers qui sont à étudier en détails en fonction des éléments que vous avez sur votre site.
Source : https://support.google.com/webmasters/answer/7042828
Rapport d’indexation
Depuis la simplification des rapports et la suppression des avertissements, il n’y a pas réellement de difficulté à lire ces données. Ce qui reste frustrant est la limite des 1 000 lignes.
Pour avoir une meilleure idée de votre couverture d’indexation, une petite astuce : si votre site contient 2 500 URL, il vous suffit de faire 3 sitemaps de moins de 1 000 URL chacun et vous aurez pour chacun le détail. Prenez le temps de réfléchir à une catégorisation pour vous permettre de diagnostiquer plus facilement d’éventuels problèmes d’indexation.
Par exemple : sur un site e-commerce avec trois catégories de produits, faites un sitemap par catégorie et un sitemap pour les pages informations de votre site. Vous pourrez voir plus d’URL dans chaque couverture et voir si chaque partie de votre site est bien indexée.
À noter : on peut envoyer plus de 1000 sitemaps mais l’affichage se limite à 1 000. Seuls les sitemaps envoyés apparaissent dans la liste, ceux découverts dans le robots.txt ne sont pas listés.
Les erreurs remontées dans le rapport sont claires et faciles à résoudre pour la plupart. Le plus agaçant, est la sensation que Google ne tient pas compte de nos consignes. Les deux causes les plus énervantes à mon sens :
Indexée malgré le blocage robots.txt : C’est simple, le robots.txt « empêche » le bot de venir voir la page, mais pas de l’indexer par d‘autres moyens (liens externes …). Si vous ne voulez pas que Google indexe une page, il faut supprimer le blocage depuis le robots.txt et mettre une balise meta robots « noindex » (ou équivalent).
Page en double : Google n'a pas choisi la même URL canonique que l'utilisateur : Vous avez choisi une URL canonique et Google en trouve une autre que ses algorithmes trouvent plus pertinente. Il faut donc aller inspecter l’URL pour connaitre les choix de Google. Vous devrez ensuite comprendre pourquoi Google a choisi une autre URL et faire des optimisations pour qu’il prenne votre décision en compte. C’est surement l’erreur la plus complexe à corriger car souvent, le choix ne nous semble pas approprié.
À noter : Google peut choisir une balise canonical sur un autre site (qui ne vous appartient pas forcément). C’est un cas que l’on peut constater en cas de vol de contenu ou sur des sites / services en marque blanche.
Les autres rapports
Une fois, la performance et l’indexation décortiquées, les autres rapports sont beaucoup plus simples et ne comportent pas de « pièges » particuliers.
Gardez à l’esprit les notions d’échantillonnage. Google ne fournit que 1 000 résultats par rapport, il regroupe parfois les URL et ne fournit que quelques exemples.
Dans les rapports sur les signaux web essentiels (Core Web Vitals), les URL sont groupées par « expérience similaire » et il nous donne juste le nombre d’URL dans le groupe et quelques exemples.
Exemple de groupes de pages
En conclusion
La Google Search Console est vraiment un outil complet et indispensable pour diagnostiquer les problèmes et trouver des opportunités. Elle nous permet de corriger de nombreux points et de se faire une meilleure idée du fonctionnement de Google.
Comme tous les outils, il faut décortiquer la documentation et ne pas hésiter à lire chaque article (Google indique en avoir indexé environ 200 en français, voici une commande utile site:https://support.google.com/webmasters/answer inurl:fr) De quoi, être occupé(e)s pendant quelques heures 😊 !
N’hésitez pas également à la brancher avec d’autres outils SEO (crawlers, optimisation de contenu, suivi de performance, etc.) pour en tirer partie, sans oublier de profiter de l’API, mais ça, c’est une autre histoire... 😊
Sandrine Bertrand, Consultante Senior chez SEO Hackers (https://seohackers.fr/)