A l'heure où Google fait l'objet de la part de la Commission européenne d'une enquête sur d'éventuels abus de position dominante, le futur de la firme de Mountain View pourrait bien s'envisager sous la forme de 3 "baby-Google", structures séparées gérant le moteur de recherche, les liens sponsorisés et les outils divers (Gmail, Docs...) chacun de leur côté. Et le tout peut-être plus vite qu'on ne l'imagine... Est-ce vraiment de la justice-fiction ? Pas si sûr...
Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #123 du mois de février 2011
Début de l'article :
Faisons un peu de justice-fiction et transportons nous dans quelques années. 2014 ? 2015 ? Dans ces eaux-là certainement... Après de longues batailles juridiques et judiciaires, des millions de dollars d'avocats et de consultants, les autorités décident du démantèlement de Google en plusieurs entités. Voici plusieurs mois que les marchés et le board de Google avaient anticipé cette effroyable décision, n'entrainant ainsi aucune panique et surtout, aucune surprise. Retour sur cette incroyable histoire.
En exploitant le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde, le groupe Google détient en 2010 62,9% du marché de la recherche en ligne au Etats-Unis, 91,4% en France, 89,8% au Royaume-Uni et 91,2% en Allemagne (Chiffres journal du net, 15 février 2010 : http://www.journaldunet.com/solutions/moteur-referencement/les-moteurs-de-recherche-aux-etats-unis-en-janvier-2010.shtml).
En tant qu'entreprise leader sur le marché, Google fait l'objet d'une attention toute particulière de la part de ses concurrents. La Commission Européenne a d'ailleurs entamé, en 2011, une enquête visant à établir la position de Google sur le marché ainsi que la licéité de ses pratiques à la suite de la plainte déposée par trois moteurs de recherche (http://recherche-referencement.abondance.com/2011/01/la-commission-europeenne-poursuit.html).
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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).