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Kévin Richard, bien connu dans le petit monde du SEO français, est en train de lancer un outil en ligne baptisé SEObserver, avec de grandes ambitions autour de l'audit de site web. Une bonne raison pour lui poser quelques questions sur cet outil, son fonctionnement et ses futurs projets...

Début de l'article :

Bonjour Kévin, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Kévin Richard, petite trentaine, consultant SEO depuis 2007 environ et ex « black hat » qui a fini par laisser son chapeau dans la cour de récréation. J’ai travaillé dans l'e-réputation et également la sécurité informatique.

Je suis formateur SEO au sein du SEO High Level et désormais, je me lance à 110% dans le projet SEObserver (http://www.seobserver.com/), un outil qui ambitionne de devenir la tour de contrôle SEO fait par et pour les SEO, sur lequel je travaille depuis environ 1 an.

Pourquoi avoir créé SEObserver ?

Tout s’est fait très vite et a été dicté par un besoin : celui de comprendre comment fonctionne Google. A l’époque, je monitorais comme tout le monde les positions de mes sites web, mais ce travail avait un gros défaut : induire éventuellement de mauvaises analyses et donc de mauvaises décisions. Un exemple très concret : on peut se réjouir en se levant le matin en constatant qu’on a gagné une position, alors que la seule différence par rapport à la veille est que le site devant moi a disparu, et j’ai donc mécaniquement gagné une place alors que dans les faits je n’ai aucun mérite. Avec le suivi classique de position, c’est impossible à deviner.

Du coup je me suis dit qu’il fallait que je monitore également mes concurrents afin de voir comment ça se passe pour eux. Et lorsque je l’ai fait, j’ai découvert des choses insoupçonnés auxquelles je ne m’attendais absolument pas. Cela a considérablement élargi ma vision et ma compréhension du fonctionnement de Google, et surtout, cela m’a permis de voir débarquer des sites longtemps à l'avance alors qu’ils étaient toujours en page 3 ou 4.
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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).