KillDuplicate : un outil pour monitorer son duplicate content externe

Le duplicate content externe (copie de vos contenus sur d'autres sites) est un fléau qui peut parfois vous poser des problèmes conséquents en termes de positionnement Google. Le moteur de recherche ne pénalise pas ce type de pratique (au sens de punition pour spam), mais il ne donne la visibilité qu'à une seule source d'informations. Et cela peut ne pas être vous, même si vous en êtes la source originale ! Pour éviter cela, l'outil KillDuplicate propose une suite complète d'outils pour détecter et éradiquer ce type de problème. Description par son concepteur...

Début de l'article :

Tout d’abord, qu’est-ce le duplicate content ou contenu dupliqué ? Voici la définition que nous en donne Google : « Par contenu en double, on entend généralement des blocs de contenu importants, appartenant à un même domaine ou répartis sur plusieurs domaines, qui sont identiques ou sensiblement similaires. » Source : https://support.google.com/webmasters/answer/66359?hl=fr

Historique de l'outil

La première fois que j’ai rencontré des problèmes de contenu dupliqué, c’était en 2006 avec le site d’un client dans le domaine photovoltaïque. Après lui avoir fait son site, le travail de référencement commençait. Le site était premier sur la marque et quelques requêtes long-tail au bout de quelques jours. Un mois plus tard commence l’habituel rituel du matin : tracking des positions, trafic des sites clients et persos… constat : le client ne se positionne plus. A la saisie de la marque du site client dans Google, surprise, stupéfaction : un autre site apparaît en première position. Un clic sur ce résultat fait constater une copie conforme du site du client, sur lequel on peut surfer comme si de rien n'était… sauf qu'on n'était pas sur le domaine du client mais sur ce que l’on appelle un webproxy. Mon client venait de se faire dupliquer son site.

Un webproxy ?

Un webproxy, pour ceux qui ne connaissent pas, est un site qui est à l’origine créé pour surfer anonymement sur le web. Ppar exemple : vous êtes à la fac et l’administrateur réseau n’autorise pas le surf sur youtube, vous allez alors utiliser un webproxy pour ce faire. Vous en trouverez de nombreux sur cette adresse : http://proxy.org/.