Le concept du PageRank de Google est, depuis le départ, fortement induit par celui du « surfeur aléatoire », cliquant sur des liens ou se trouvant téléporté sur une autre page du Web. Au fil des ans, ce surfeur est devenu « raisonnable » et la compréhension de son fonctionnement nous donne des clés très intéressantes pour mettre en place un maillage interne performant dans nos sites web. Voici quelques conseils allant dans ce sens…
Nous avons déjà parlé en 2015 dans cette lettre du concept de surfeur aléatoire, qui permet de définir la notion de popularité (le PageRank) que le moteur va utiliser comme signal important pour classer les pages web.
Nous avons vu que ce surfeur aléatoire s’est complexifié avec le temps, pour prendre en compte la réalité du comportement des internautes. Ainsi, les surfeurs aléatoires plus réalistes sont sensibles à la thématique portée par les pages visitées (voir références [1] et [2] par exemple), ou encore ils ne suivent pas de la même manière les liens internes et les liens externes (la référence [2] aborde ce point au travers d’un paramètre “beta”).
Dans cet article, nous allons rappeler très rapidement le concept de surfeur aléatoire, puis ensuite nous aborderons la notion popularisé par Google sous le nom de « surfeur raisonnable ». Enfin, nous évoquerons les bonnes pratiques de linking associées (il n’y aura peut-être pas beaucoup de surprises pour les SEOs aguerris parmi les lecteurs de cette lettre).
Le surfeur aléatoire
Le surfeur aléatoire est une modélisation mathématique du comportement de l’internaute. Au départ, on place ce surfeur aléatoire sur une page web, choisie au hasard, puis on considère qu’il liste tous les liens sortants présents sur cette page, et en choisit un, au hasard, qu’il va suivre, pour arriver sur une autre page.
Thomas Largillier, Guillaume Peyronnet et Sylvain Peyronnet sont les fondateurs de la régie publicitaire sans tracking The Machine In The Middle (http://themachineinthemiddle.fr/).