Immersion dans l’API Google PageSpeed Insights

La vitesse de chargement des pages est un élément qui prend de plus en plus d’importance dans le cœur de Google et de ses algorithmes. L’arrivée par étape de l’index Mobile First devrait aller en ce sens également puisque Google a rappelé à plusieurs reprises que le score PageSpeed deviendrait un critère pour les mobiles, en complément de l’ergonomie mobile. Il est donc temps de voir ce que nous réserve l’API PageSpeed Insights. Nouvelle année oblige, notre bonne résolution a été de présenter l’API avec PHP mais aussi avec Javascript. Amusez-vous bien ! 🙂

Par Mathieu Chartier

Notre aventure avec les API a déjà connu deux précédents dans les lettres Abondance de septembre et novembre 2017, nous vous conseillons donc vivement de vous référer à ces articles si vous voulez connaître les prérequis techniques pour utiliser les API de Google avec PHP. Dans le cas de Javascript, nous l’introduirons simplement dans cet article. Entrons d’ores et déjà dans le vif du sujet…

Google et la vitesse de chargement des pages, kezako ?

Avant toutes choses, rappelons que Google utilise la vitesse de chargement de deux manières, comme cela a été confirmé à plusieurs reprises. D’une part, Google effectue un calcul qui lui permet d’évaluer le temps d’accès au serveur d’un site et de mesurer l’impact que cela aura sur son crawl budget. Dans ce cas, GoogleBot cherche à savoir si cela vaut le coup de crawler une ou plusieurs pages d’un site. Ce facteur n’a aucune incidence sur le classement des pages, mais potentiellement sur l’indexation, car Google pourrait limiter son temps de crawl sur des sites plutôt lents par exemple. D’autre part, Google analyse le « PageSpeed score » (mentions courantes trouvées dans des brevets de Google notamment) comme un facteur de classement. Rien ne permet cependant de mesurer l’importance de ce critère dans l’algorithme global.

En d’autres termes, Google utilise le Time to first byte (TTFB) pour mesurer l’impact d’un crawl sur le budget d’exploration. Il s’agit d’une sorte de ping de serveur à serveur partant d’un datacenter de Google vers un site donné.

Dans un second temps, Google analyse une batterie de critères (PageSpeed) pour attribuer une note à la page en termes de vitesse. Contrairement à ce qui se dit régulièrement, Google ne calcule pas la vitesse brute d’une page, celle-ci serait bien trop fluctuante selon l’heure, le jour, la qualité du serveur et du réseau, etc. Par conséquent, Google a créé une liste des règles qui lui permet de penser que les pages testées ont tout mis en œuvre pour être rapides. Cela signifie qu’une page pourrait très bien avoir une bonne note au PageSpeed, tout en étant plutôt « lente » en réalité. Pourtant, nous remarquons que l’adéquation entre les deux phénomènes est souvent bonne, donc d’un bon PageSpeed score résulte souvent une page efficace et rapide.

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Mathieu Chartier
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