SEO International. 5ème et dernière partie

Certains sites se doivent de mettre en place une stratégie SEO à l’international pour passer outre la frontière d’un seul pays pour leur visibilité. La prise en compte de cet aspect, de cette évolution et de cette expansion, n’est pas chose simple en SEO et il est surtout très important de partir sur des bases solides, afin de ne pas avoir à tout remettre en question à un moment donné, parfois même lorsqu’un certain point de non-retour est atteint. Dans cette série d’articles, nous essayons de vous donner toutes les informations, tous les paramètres d’une équation internationale afin de gérer au mieux ce sujet. Après avoir traité les aspects d’approche générale et de stratégie par langue et/ou par pays puis le choix de l’adresse du site web et les balises Hreflang, nous avons continué le mois dernier avec l’hébergement de vos sites et les liens réciproques. Il est donc temps de conclure cette série d’articles en récapitulant chaque phase de la stratégie globale.

Par Olivier Andrieu


Comme d’habitude, faisons en introduction de cet article un flash back sur les précédents : dans la première partie, nous avons d’abord insisté sur les aspects stratégiques généraux d’une visibilité SEO à l’international. Puis nous avons envisagé les différentes façons de créer les adresses de vos sites web adaptées pour chaque pays-cible. Ensuite, nous avons abordé le sujet crucial des balises Hreflang. Et enfin, le mois dernier, nous traitions deux points tout aussi indispensables : l’hébergement des différents sites web et les liens (backlinks) à mettre en place entre chacun d’eux.

Voici donc ce mois-ci une check-list des différentes étapes à mettre en place avant de viser l’international pour votre activité digitale.

Étape 1 : La stratégie globale

On l’a vu, il est capital de penser « pays » plutôt que « langue ». Il sera donc indispensable de créer un site web par pays-cible, en partant de quelques pays au début avant de progressivement monter en puissance si besoin est. Pas de problèmes si certains pays utilisent (partiellement ou non) la même langue (exemple : le français pour la France, la Belgique, la Suisse et le Canada), il y aura toujours des possibilités de s’en sortir par la suite (notamment au travers de la balise Hreflang).

Étape 2 : L’adresse des sites web

Plusieurs solutions sont possible, comme on l’a vu. L’idéal reste d’avoir une extension géographique (.fr, .de, .es…) par site web, en gardant le .com pour les Etats-Unis. Mais d’autres options existent : sous-domaine, répertoire, etc. Si votre approche est clairement définie par pays, il y aura toujours des solutions, quelle que soit l’option choisie. Notre préférence va clairement aux extensions géographiques (mais cela a un coût, bien sûr et les noms de domaine ne seront peut-être pas toujours disponibles…).

Étape 3 : L’hébergement

Pas de problème ici : si les deux premières étapes sont bien pensées, la question de l’hébergement se pose peu. Choisissez a priori un seul hébergeur (solution la plus simple), géographiquement basé dans votre pays-cible le plus important (pour être proche des vos visiteurs prioritaires).

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