Dans le domaine du SEO, il existe des sujets plus ou moins difficiles à appréhender pour les équipes opérationnelles, comme pour les référenceurs.
Dans les sujets difficiles, il y a souvent le système de pagination. En fonction du site, s’il est un e-commerce ou un site éditorial, ou s’il a peu ou beaucoup d’éléments, ou si il est question d’avoir affaire à une application bancale, la pagination peut être difficile à choisir et à implémenter.
Dans cet article, vous allez découvrir 11 erreurs assez récurrentes autour de la pagination. Cela va de petites broutilles sans trop d’importance à des problèmes davantage majeurs, tant au niveau SEO que business.
Erreur #1 - Ne pas réfléchir aux aspects comportementaux
Depuis quelques années, il est extrêmement important de faire attention aux comportements des internautes sur notre site, pour une requête et une intention donnée.
Avant, cela n’était que moyennement impactant niveau visibilité. Aujourd’hui, c’est un réel « game changer ». Si vous perdez quelques places dans le temps, progressivement, c’est sans doute lié à cela. Ce sont des échantillons de données qui sont nouvellement arrivés et ont été analysés (données de SERP). Voir ces explications sur le Learning to rank pour un début de réponse.
Ainsi, on évite de mettre sur une catégorie e-commerce un gros texte en haut de la page qui pourrait faire penser à de l’éditorial. Les internautes ne scrollent pas et veulent des produits de suite.
Voici un exemple d'un site sur lequel je travaille actuellement qui peut vraiment poser des problèmes au niveau navigation et donc au niveau comportemental.
On peut voir une roue de chargement qui met bien 5 secondes à partir. Un texte d'optimisation et une image qui nous obligent à faire 3 scrolls pour voir les produits. Un bouton "conversation" qui est juste gênant pour les personnes sur mobile. Je ne parle même pas de la popup qui n'est pas affichée ici ou de la vitesse du site.
Voilà des exemples parfaits de problèmes comportementaux, ce qui est mesuré indirectement par un moteur de recherche.
De la même manière, on évite de présenter des produits qui n’ont aucun intérêt sur la première page. On met les éléments les plus utiles, ceux que les internautes veulent voir (On classe par best-seller, pertinence, et pas par date, sauf exception).
Autre exemple, ce site qui vise "sécateur pas cher", et qui ne propose que des pierres à affûter : problème de gestion des catégories et aussi de la pagination en termes comportemental.
Hormis le listing par défaut, on peut même mettre en avant certains produits qui pourraient être utiles à nos internautes en les épinglant.
Dans le même genre, mais davantage sur des notions business pouvant impacter le SEO, on regarde bien les éléments phares des concurrents en pole position (prix, modèle, marque, couleur, matière, etc.) pour voir si on rentre dans la norme de la SERP.
On évite donc de mettre un produit à 10 000€ alors que les concurrents affichent des prix entre 100€ et 500€. Les manœuvres d’évitement vont se faire sentir, ce qui vous impactera à terme progressivement.
Consultant SEO